echos des prisidentielles 2009

Le RCD va maintenir le drapeau noir hissé


La décision de remplacer l’emblème national par un drapeau noir à son siège national à Alger et de faire de même « au niveau de toutes nos permanences à l’échelle nationale » se veut « une expression de deuil, de désaccord et de tristesse et cela va se poursuivre jusqu’à la fin de la consultation », nous a déclaré hier Rabah Boucetta, secrétaire national chargé de l’organique au RCD, qui a animé une rencontre avec ses militants à Boumerdès. L’action se veut une forme d’expression pacifique du « refus du RCD d’aller à l’enterrement de l’Algérie républicaine », dit un autre militant. Le parti de Saïd Sadi voudrait surtout alerter l’opinion publique nationale sur la « gravité de la situation induite par des chefs de tribus qui ont érigé la corruption en mode de gouvernance ». Rabah Boucetta a déclaré que son parti a « décidé de faire de cette journée (9 avril) un jour de deuil national ».

Envoyés spéciaux à Alger Les chanceux et les « recalés »

Les journalistes étrangers voulant couvrir l’élection présidentielle du 9 avril ont beaucoup de difficultés d’avoir des visas. Des difficultés qui concerne également les techniciens comme cette monteuse de la chaîne publique allemande ARD.
* ARD a décidé de se contenter du travail de sa correspondante à Alger.
* De même pour la BBC arabic et Al Arabiya qui est représentée à Alger par Abderraouf Harzallah.
* Ahmed Tazir, qui depuis des mois attend son accréditation en tant que correspondant à Alger de France 24, service français, sera appuyé par Adel Gastel, envoyé de Paris.
* Press TV, chaîne iranienne d’expression anglaise, représentée à Alger par Salim Mirouh, TVE, télévision publique espagnole, SVT, télévision suédoise et la NHK, chaîne publique japonaise, seront également présentes.
* Présence annoncée aussi de France 2, de Arte, de I-Télé et de TV5 Monde.
* L’équipe de France3, menée par Nora Boubetra, est déjà à Alger.
* Djouhra Lekhal va, elle, conduire une équipe de Medi 1 Sat, chaîne franco-marocaine,
* Russia Al Yaoum, chaîne russe d’expression arabe, prépare des émissions à partir de Moscou sur l’élection algérienne. Il est probable qu’elle dépêche une équipe à Alger.
* La présence de la chaîne qatarie Al Jazeera est, elle, pas encore confirmée.

Marche pour le boycott à Béjaïa

Des milliers de militants et sympathisants du FFS ont marché, en fin de journée de ce jeudi 2 avril, dans les rues de Béjaïa en brandissant des cartons rouges, symbole du rejet de l’élection de la présidentielle chez le parti de Hocine Aït Ahmed.


La manifestation, conduite par Karim Tabbou, le premier secrétaire du parti, et des membres de sa direction, a parcouru les principales rues de la ville aux cris de « Ulach l’vote Ulach » (pas de vote) et de « pouvoir assassin » et a fait une halte de quelques minutes devant le siège de la wilaya. Quelques débordements ont été enregistrés lorsque la procession a longé les deux permanences électorales du candidat Bouteflika. Des manifestants, particulièrement remontés, ont abreuvé leurs occupants de tous les noms d’oiseaux puis ont tenté de prendre d’assaut les locaux n’était l’intervention déterminée des organisateurs. Les affiches du même candidat, placardées sur tout l’itinéraire, n’échapperont cependant pas aux mains vindicatives des manifestants. Karim Tabbou avait vers la fin de l’après midi animé un meeting devant le siège local du parti où il a descendu en flammes l’élection présidentielle, le « pouvoir de Bouteflika » et son ministre de l’Intérieur. La marche de ce jeudi a été voulue par les organisateurs comme un acte de défi à la « répression » et un moyen de réaffirmer la résolution du FFS à mener jusqu’au bout sa campagne pour le boycott.

Un seul enjeu : l’abstention !

Depuis l’annonce de la tenue de la présidentielle, une véritable machine de propagande a été mise en branle
Six jours nous séparent du rendez-vous électoral du 9 avril pour l’élection du président de la République. Un rendez-vous qui aura marqué les esprits non pas par les enjeux qu’il représente pour l’avenir du pays, mais plutôt par un désintérêt flagrant et large des Algériens. A telle enseigne que tous les moyens ont été mis en œuvre pour convaincre les Algériens d’aller voter. Depuis l’annonce de la tenue de l’élection présidentielle, c’est une véritable machine de propagande qui a été mise en branle pour pousser les électeurs à se présenter le 9 avril dans les bureaux de vote et peu importe pour qui ils voteront. A croire qu’une panique s’est emparée des pouvoirs publics, à l’idée du camouflet que représenterait une large abstention des électeurs.

Boycott en France


L ’Union desétudiants algériens de France appelle à un rassemblement public le 4 avril devant le Consulat général d’Algérie à Paris, à 14h, pour manifester contre le boycott de la présidentielle du 9 avril. Des actions similaires auront lieu à travers la France menées par des étudiants algériens jusqu’au jour même des élections.

Karim Tabbou fustige Bouteflika

« Quand un chef de l’état déclare qu’il s’est réconcilié avec son peuple, il ne se fait pas escorter par toute une armée pour se rendre en kabylie.Quand on est chez soit, on ne mobilise pas des dizaine de milliers de policiers pour visiter Tizi Ouzou », a déclaré, d’emblée, jeudi, karim Tabbou, premier secrétaire du FFS, lors d’un meeting qu’il a animé devant le siège de la section communale de son parti à Tizi Ouzou.L’orateur était virulent, dans son réquisitoire, à l’égard des partisans de Bouteflika en Kabylie qu’il a qualifié de tous les mots. « L’élection présidentielle du 9 avril prochain a séparé le camp des hommes et celui des lâches qui veulent acheter des voix avec l’argent du contribuable. C’est l’argent du peuple qui est entrain d’être utilisé dans cette mascarade electorale », a-t-il martelé tout en s’attaquant, sans ambages, au directeur de campagne de Bouteflika dans la wilaya de Tizi Ouzou.

« Nous n’acceptons jamais le chantage économique et social que fait Bouteflika pour la Kabylie. », a-t-il laissé entendre devant une foule nombreuse qui répliquait par des applaudissements. Par ailleurs, le numéro deux de la formation de Hocine Ait Ahmed a estimé que « Le pouvoir vient d’adopter une nouvelle forme des élections. Il a, d’ailleurs, ramené des candidats qui ne se retirent jamais », a-t-il insisté.

Elle a critiqué l’alignement de l’administration au profit du président candidat Bouteflika
Louisa Hanoune promet de renationaliser les complexes d’El Hadjar et d’Asmidal à Annaba

La secrétaire générale du Parti des Travailleurs et candidate aux prochaines élections présidentielles, Mme. Louisa Hanoune a promis, hier, de nationaliser le complexe d’ « El Hadjar » et d’ « Asmidal », si elle gagnerait les prochaines élections présidentielles du Jeudi prochain.
Louisa Hanoune a promis, que dans le cas où elle gagnerait ces élections, elle récupérera les réserves de l’Algérie en devises, estimées à 140 milliards de dollars des banques américaines et européennes qu’elle placera ensuite dans le trésor public. Elle a notamment promis de rendre public l’ensemble des secteurs stratégiques étant donné qu’ils constituent un symbole de la souveraineté nationale.

Mossa Touti se demande à Ouergla
Y’a-t-il un une vie pour le Sud après le pétrole ?

Le candidat Mossa Touati a parlé aux habitants du Sud, lors du meeting qu’il a animé avant-hier, avec les mots qu’ils aiment tant entendre, à savoir le droit du sud à un meilleur développement, dans lequel il est tenu compte de l’étape d’après le pétrole, et le droit des enfants de la région au travail, et à l’accès à de meilleurs services sanitaires et d’éducation, ainsi qu’à une subvention spéciale pour les tarifs d’électricité, et même les billets de vol.

En fait, en abordant la question du pétrole tiré du sud, il a constaté, qu’après 46 ans du rejet des masses algériennes du plan français visant à séparer le Sahara du nord, ces richesses sont en train d’être épuisé par les étrangers, ce qu’il a mené à se demander sur quel avenir cette région comptera après l’épuisement de cette richesse.

Bouteflika passe inaperçu à Constantine et à Skikda

La visite du président candidat Abdelaziz Bouteflika à Constantine s’est transformée de visite de campagne électorale en visite concise étant donné qu’il n’a pas passé beaucoup de temps dans cette ville et parce qu’il n’a pas donné de discours ni promesses aux habitants de cette wilaya, qui est considérée la capitale de l’Est algérien.
Au cours de cette visite surprise, qui n’a duré que deux heures, le président candidat a parcouru le long du boulevard Abane Ramdane jusqu’au théâtre régionale de cette ville, il a été reçu par les notables de cette ville, à leur tête le général en retraite, M. Mohammed Betchine, conseiller politique de l’ex président Liamine Zeroual.
Il est à noter que la visite de Bouteflika à Constantine n’a duré qu’environs 20 minutes. Les communes situées près du chef lieu de cette wilaya, suite à cette visite, bénéficié de la rénovation de leurs routes et la peinture de leurs bâtiments. Les citoyens que nous avons rencontrés à Constantine nous ont révélé qu’ils ont révélé leurs préoccupations au frère de Bouteflika, M. Said Bouteflika.

Campagne électorale pour la présidentielle du 9 avril 2009 :

Rien ne va plus sur le terrain de la campagne électorale. Trois candidats menacent de quitter la course tant que les dépassements continuent de marquer le déroulement de la campagne. Les représentants des candidats Djahid Younsi, Mohand Oussaïd Belaïd et Fawzi Rebaïne, dans la Commission politique nationale de surveillance des élections (CPNSEP), ont animé, hier, une conférence de presse conjointe au siège du parti Ahd 54 pour dénoncer « les dépassements » en faveur du président candidat et se disent capables de quitter la compétition électorale.« Toutes les probabilités sont à envisager, même le retrait de la course électorale, nous avons le courage qu’il faut pour prendre les mesures que nous jugerons adéquates, et tout est possible d’ici le 9 avril », indique Mohamed Seddiki, représentant du candidat Ali Fawzi Rebaïne.

Rebaïne n’a toujours pas perçu ses subventions

Enumérant les dépassements enregistrés lors de cette campagne, Rachid Lourari indique que « même la désignation de la commission de surveillance n’obéit pas à la réglementation en vigueur ». Les candidats adversaires de Bouteflika souffrent, entre autres entraves, de l’indisponibilité de salles pour tenir leurs meetings et surtout du non-respect des critères d’affichage. Pis encore, le candidat Ali Fawzi Rebaïne n’a toujours pas perçu les subventions de l’Etat destinées au financement de sa campagne qui sont de l’ordre de 1,5 milliard de centimes. Le représentant de Djahid Younsi, Abdeselam Kessal note, lui, « l’absence répétée des représentants de candidats et partis aux réunions de la commission de surveillance, ce qui entrave le bon déroulement du travail », dit-il. Rachid Lourari dénonce aussi « la consécration des moyens publics en faveur du candidat président » et « l’utilisation de la campagne électorale à des fins commerciales ».

Le même représentant s’élève aussi contre le « bouclage » de certaines villes en y interdisant tout accès lorsque le président candidat s’y trouve. Les animateurs de la conférence de presse ont par ailleurs critiqué les propos du président de la CPNSEP, Mohamed Teguia, pour avoir menacé de poursuite les journalistes qui qualifieraient un des candidats de « lièvre ». « Il faut savoir que Teguia a fait ses déclarations à la presse en totale violation du règlement intérieur de la commission puisqu’il n’a pas consulté les membres de la CPNSEP. Le règlement stipule que le coordinateur qui est le porte-parole de la commission, doit consulter les membres de ladite commission avant d’émettre une déclaration. Toute déclaration du coordinateur doit être soumise à l’accord des membres de la commission », indique Abdesselam Kessal, représentant de Djahid Younsi. Et à Mohamed Seddiki, représentant de Fawzi Rebaïne de dire : « La presse est libre de nous qualifier de lièvres et de critiquer. Au lieu de menacer la presse, Teguia ferait mieux de s’occuper des problèmes sérieux qui entravent la campagne des candidats. »

L’image des candidats entre folklore et improvisation

A chaque élection, le même constat : la communication politique peine à entrer dans nos mœurs électorales. Place du 1er Mai. Une bâche géante à l’effigie du président candidat, déployée sur la façade d’un immeuble, fait l’éloge de Boutef, avec à la clé ce long slogan : « Oui pour un troisième mandat au moudjahid, au militant, à l’homme du consensus Abdelaziz Bouteflika. » L’affiche est déclinée en vert, couleur de l’Islam et de l’emblème national. L’affiche n’est pas à attribuer à la direction de communication de Bouteflika. Elle porte plutôt la signature de « la société civile de la commune de Sidi M’hamed ».Il faut noter qu’elle était là bien avant le coup d’envoi de la campagne. En contrebas de l’immeuble, un panneau arbore les affiches des autres candidats, écrasés par la super-affiche de « Radjoul al ijmaa. »

L’image, fort symbolique, en dit long sur le rapport de forces entre le président sortant et ses challengers. Cela renseigne également sur les moyens, tout à fait disproportionnés, dont disposent les uns et les autres.

Tapis « bleu » pour Bouteflika

Une simple balade dans Alger corrobore cette impression : la capitale semble s’être muée en une gigantesque machine de campagne au profit d’un seul candidat, Abdelaziz Bouteflika. L’immense poster plaqué sur la façade de la Chambre de commerce (place des Martyrs), les affiches géantes recouvrant le bâtiment de l’UGTA ou encore ces murs entiers tagués à l’effigie de Boutef, à l’image de la rue Debbih Chérif (ex-Cadix) à Alger-Centre, sans compter les mille et une autres raisons sociales, entre centre commercial, épicerie, kheïma, kasma, siège de parti, « tabla doukhane » ou institution, tous envahis jusqu’à l’overdose par les posters du Président, autant d’images qui confortent cette impression d’une « ville-affiche » déroulant un tapis « bleu » à « fakhamatouhou ».« Cela provoque un effet de saturation. Généralement, le bleu est une couleur apaisante. Mais là, c’est trop. Ça sature », relève Sofia Djama, copywriter à l’agence de publicité JWT.

DE PLUS EN PLUS CRITIQUE À LEUR ÉGARD Que réserve Bouteflika aux islamistes ?

Abdelaziz Bouteflika revient à la charge. Hier encore, à partir de Tiaret, il fustigeait les islamistes, tant «politiques» qu’«armés», leur exigeant de «reconnaître publiquement leurs crimes et tous les malheurs qu’ils ont causés au pays».

Le taux de participation à l'élection présidentielle au niveau national a atteint 9,36 % à 10h30, a annoncé jeudi le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni.
Ce taux ne prend pas en compte la participation à la même heure de la communauté nationale à l'étranger qui est de 31,25%.

* à Annaba il a atteint 26.06 à 12h, soit 107450 votants. A El Tarf, le taux est monté à 30.88 % à la même heure,
* A Tindouf, le taux de participation qui était de 20,48% à 10 heures est passé à 58,63% à 12 h.
* Sur les 640 412 inscrits, seuls 10 5 33 personnes ont pris le chemin des urnes dans la wilaya de Tizi Ouzou, soit 1,64% .
* A Bejaia, on a enregistré uniquement 2,68 % de participation, soit 12 913 votants sur 481 052 inscrits.
* A Sidi Bel Abbes, à l’ouest du pays, 8,20 % des inscrits ont accompli leur devoir électoral.
* Un taux presque identique a été enregistré à El Tarf à l’extrême Est, ou l’on a comptabilisé 8.10 % de participation.
* A Tipaza, ce taux a atteint 10.72 %.
* Du coté de Naama, à l’ouest du pays nous annonce un taux de participation à 10h de 14.81 %, soit 16959 votants sur 114521 inscrits.
* A Ouargla, le taux de participation n’a pas dépassé 6,97 %, alors qu’à Adrar le taux a atteint 13,01 %, soit 22.811 votants sur 174.606 inscrits.
* Du coté de la wilaya de Mostaganem, la taux de participation enregistré à 10h est de 8.95 %.
* A Bouira, on enregistre un très faible taux de participation atteignant (à 10h) les 3,95 % (selon l’administration).
* La seule région où l’on enregistre un taux plus ou moins élevé est celle d’Ahl El Ksar avec un taux de 15,58 (11h).

* Dans la wilaya de Saida, selon la cellule de communication, à 10 heures le taux de participation global de la wilaya était de 12,34% avec 26331 votants sur 213384 inscrits.
* A Oran le taux de participation enregistré à 10h est de 8,62 %. Le nombre d’inscrits dans cette wilaya est de 965708.

* A Bechar, sur 181949 inscrits, 16887 électeurs ont voté soit un pourcentage de 9,28%, selon le premier sondage de 10 heures.

* Dans la wilaya de Chlef, la première estimation officielle communiquée à 12 h, le taux de participation enregistré à 10 h s’élève à 6,98 % ,soit 42 839 votants des 613 671 inscrits.
* 12% seulement des électeurs inscrits dans la wilaya de Annaba ont accompli leur devoir électoral.

* A Relizane, les 912 bureaux ont accueilli jusqu’à 10h 35142 votants sur un total de 369915 inscrits, soit un taux de participation de 9.50 %.
* Au moins 48.426 votants sur 484757 inscrits, ont accompli leurs devoirs sur l’ensemble des 42 communes de la wilaya de Tiaret soit un taux de 9,99%.

* la population de Tlemcen, à 11 h, le taux de participation enregistré n’a pas dépassé 7,32%

ce sont des chiffres trafique

Un délégué des archs arrêté par la police à Haizer

Un délégué du mouvement citoyen avait été arrêté par la police en ce début de matinée par la police au niveau de la commune de Haizer (10 Km à l’est de Bouira) apprend-on de sources bien informées.


Aucune information n’a encore filtrée quant au motif de cette arrestation. Cependant, faut-il rappeler que le wali de Bouira qui tenait un point de presse ce matin vers 11h00, au siège de la wilaya avait affirmé que ceux qui sont à l’origine des troubles ayant émaillé cette élection, notamment au niveau de la région est, ont été identifiés.

D’autre part, nous apprenons que certains parmi les bureaux de votes ayant subit les actes de saccage des urnes, ont été remplacés quelques temps après. C’est le cas de celui de Takerboust (Aghbalou) et de Voumejvar (M’chedallah), ce qui laisse perplexes les observateurs locaux qui s’interrogent sur la légalité de cette procédure après que les bulletins et autres PV initialement prévus à ces niveaux ont été complètement détruits par les manifestants.

BOUIRA : Plusieurs bureaux de vote incendiés

La journée du vote dans la région est de Bouira semble bien évoluer en journée d’émeute.


En effet, au moins 4 bureaux de vote ont été saccagés et les urnes incendiées au niveau d’au moins trois communes de la daïra de M’chedallah, à savoir le chef-lieu, Saharidj et Aghbalou. Ainsi nous apprenons que pas moins de 3 bureaux ont été saccagés dans la localité de M’chedallah (2 à Raffour et un à M’chedallah plaine), un centre de vote à Aghbalou et un autre à Saharidj Centre. Du coté d’El Esnam (12 Km à l’est de Bouira) c’est déjà l’échauffourée qui oppose les émeutiers aux services de rétablissement de l’ordre. Le wali de Bouira qui faisait irruption, il y a quelques instants, dans la cellule de communication, avait annoncé que les citoyens à l’origine des troubles dans la région ont été identifiés. Pour ce qui est de la surveillance de cette élection, l’on apprend que 3 observateurs étrangers (2 de l’union arabe et 1 de l’union africaine) sont actuellement sur le terrain à Bouira.

je crois pas sahbi comment on peut trafiquer ce nombre y a que voire dans la télé
les gens sont partie voter c'est les présidentielle n oublie pas si c étais autre que les présidentiel j aurais dit que oui c'est trafiquer mais les images et les échos de part et d'autre et même moi quand je suis partie pour voter y avais des gens

comme ca reste un faible pour centage

OUI Cest un faible pourcentage mais comme même il reste du temps et c'est un pourcentage élevée par rapport au dernière élection et même celle des élections présidentielle en 2004

Mohamed Teguia: le scrutin se déroule dans de bonnes conditions

ALGER - Le coordinateur de la Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle (CPNSEP), Mohamed Teguia, a exprimé, jeudi à Alger, sa satisfaction au sujet des bonnes conditions dans lesquelles a débuté l'élection présidentielle. "Le scrutin se déroule dans de bonnes conditions, aucun incident ou irrégularité n'ont été signalés jusque-là", a-t-il déclaré à la presse, lors d'une tournée dans quatre centres de vote à Alger. "Il s'agit d'un bon début", s'est félicité M. Teguia qui constate que les jeunes "sont venus en masse pour voter". Le coordinateur de la CPNSEP s'est par ailleurs montré "optimiste" au vu de la "bonne préparation" du scrutin, qui, a-t-il souligné, a réuni "toutes les conditions" pour faciliter son déroulement.

oui y a pas eux dincident sauf en kabylie