que connaissez vous de Deinococcus radioduran.

c'est une bactérie qui a fait parler d'elle longtemps...
donnez moi des infos en bref, c'est à dire évitez les liens et donnez la source.
merci

vous êtes vide dit donc !!...vous ne connaissez pas cette bactérie il n'y a pas de bactériologiste !!

non ramzi, je la connait pas
mais après des recherches j'ai trouvé beaucoup de documentation
je comprend pas ce que tu cherches! qu'on te fasses ton travail

''Deinococcus radiodurans est une bactérie polyextrémophile et l'organisme le plus radiorésistant connu au monde. Cette bactérie présente une résistance impressionnante, notamment aux UV, aux radiations ionisantes, au peroxyde d'hydrogène, au vide, à l'acide, aux températures extrêmes, au dessèchement, au froid et à la famine. Cette capacité de résistance est due à sa structure cellulaire particulière et à son système très perfectionné de réparation de l'ADN, qui lui permet même de « ressusciter » quelques heures après sa mort.'''

voila du copier coller de wikepedia , ça ne va pas t'aider crois moi
bon courage

Salem !

T'impatientes pas xD En deux mots je te dirais que c'est une sacrée bactérie :p.
T'aurais pu avoir ça en un clic et ce n'est pas évident de le faire sans te diriger vers un site surtout lorsque l'on sache pas grand chose non plus

Pour la source c'est un article de presse datant du 27 septembre 2006, où l'on a parlé de la réussite de Miroslav Radman à élucider (Et ce pour la 1ère fois) le mécanisme permettant à cette bactérie de ressusciter en quelques heures ! (WAW)
Sans tarder je le partage avec toi !

Nature Publication avancée online du 27 septembre 2006 a écrit:

Miroslav Radman, professeur à l'Université René Descartes à Paris et directeur de l'Unité 571 Inserm et ses collaborateurs viennent de découvrir par quel mécanisme la bactérie Deinococcus radiodurans est capable de ressusciter en quelques heures en réparant et réorganisant son ADN. Ce processus lui permet ainsi de survivre à des conditions extrêmes dans des zones arides et à des doses de rayonnements mortelles pour tout autre organisme. Cette découverte fondamentale pourrait jeter les bases d’une médecine régénérative, notamment applicable aux pathologies neuronales. Plus largement, les chercheurs estiment que cette bactérie « est susceptible d’ensemencer la vie sur des planètes stériles ». Ces travaux sont publiés dans la dernière édition de Nature.

En 1956, on découvrit avec étonnement qu’une bactérie survivait dans les conserves de viande après le traitement de « choc » que constitue une stérilisation par rayonnement gamma. Deinococcus radiodurans, capable de survivre à une irradiation d’une dose 5000 fois la dose mortelle chez l’homme, n’en finit plus dès lors d’être scrutée par la communauté scientifique. On la retrouva dans des environnements arides, dans le sable du désert, là où seules quelques rares bactéries peuvent survivre.

L’étude de Deinococcus radiodurans a montré que sous l’effet de ces conditions extrêmes l’ADN de la bactérie était éclatée en plusieurs centaines de fragments et les chromosomes littéralement pulvérisés. Pourtant, en seulement quelques heures, D.radiodurans reconstitue entièrement son patrimoine génétique et revient à la vie. Une résurrection en quelque sorte.
L’équipe de chercheurs (K. Zahradka, A. Lindner et Dea Slade) dirigée par Miroslav Radman de l’unité Inserm 571 à la faculté de Médecine Necker-Enfants Malades et de l’Université René Descartes vient d’en élucider le mécanisme pour la première fois.

Il s’agit d’un système de réparation en deux étapes, inconnu à ce jour. La première phase consiste à rassembler dans l’ordre correct tous les fragments en une chaîne linéaire ; tous les morceaux seront utilisés comme modèle pour initier la synthèse d’ADN et allonger la chaîne par simple brin. La deuxième phase de recombinaison génétique consiste à reconstituer les chromosomes circulaires de la cellule par « crossing over ». Une fois le génome restauré à l’identique, la synthèse des protéines est à nouveau opérationnelle : la cellule est vivante alors qu’on pouvait la considérer comme « cliniquement morte ».

Cette découverte fondamentale pourrait être la base d'une nouvelle médecine régénérative ; on peut ainsi imaginer "ressusciter" des neurones morts et vaincre les pathologies dégénératives du cerveau.
Ce processus de réassemblage de l’ADN, s’il est reproduit in vitro, permettrait également de créer des mosaïques génomiques à partir du patrimoine génétique de tous les organismes vivants et de jeter les bases de la future biologie synthétique.
Selon Miroslav Radman, « la bactérie Deinococcus radiodurans serait peut-être le meilleur candidat pour ensemencer la vie sur les planètes stériles. »

C’est impressionnant d’ailleurs on devrait en savoir un peu plus depuis ce jour là, c’est pourquoi personnellement j’aimerai en savoir plus cependant djaziabio a raison on a pas bien compris ce que tu voudrais savoir ! Simplement ce que c’est ou alors comprendre le mécanisme qui la caractérise de toutes les autres ?
Enfin voila !

je veux comprendre pourquoi entre toute les bactèrie du monde celà ce réssusite?...on dois pouvoir connaitre le mecanisme moléculaire qui lui permet de ce "ressusiter"...et essayer de de le chercher chez l'humain...

labiologiste a écrit:

merci pr l'article eternelle2 ;)

Je t'en prie, c'est un plaisir que d'échanger nos connaissances ;)

C'est grâce à son système de réparation d'ADN tel que c'est dit dans l'article et qui a lieu en deux étapes cependant depuis ils ont continué leurs recherches afin de savoir s'il s'agisse d'un système de réparation qui lui est spécifique et qu'elle aura inventé ce qui expliquerait sa résistance et sa capacité de ressusciter en reconstituant entièrement son génome ou alors un système connu mais qui serait plus efficace, voilà pourquoi après avoir élucidé son mécanisme de réparation ils s'étaient penchés sur l'étude des protéines ... sans trop tarder je vais vous laisser lire par vous même un article plus récent expliquant plus en détail les deux étapes de réparation déjà citées (Même si je ne sais pas si vous saurez comprendre le déroulement et le rôle que jouera les enzymes impliquées la dedans étant donné que vous n'ayez pas encore fait la signalisation ... quoique ça mérite d'être lu) Si j'trouverai quelque chose de plus intéressant j'hésiterais pas ;)
[quote="Communiqué de presse 19 mars 2009" ]
Miroslav Radman, directeur de l'unité mixte de recherche Université Paris Descartes - Inserm 571 et ses collaborateurs ont décrit les enzymes qui permettent à la bactérie Deinococcus radiodurans de ressusciter après quelques heures en réparant son ADN. L’étude a montré que ce processus n’a rien de nouveau car il utilise les mêmes protéines que celles présentes dans notre organisme ! Mais, ce système a la particularité d’être le plus efficace et le plus fidèle mécanisme de réparation de l’ADN connu à ce jour. Ces résultats sont publiés ce jour
dans la revue Cell.

L’équipe de chercheurs (Dea Slade, A. Lindner, G. Paul) dirigée par Miroslav Radman, Directeur de l’Unité mixte Inserm-Université Paris Descartes « Génétique moléculaire, évolutive et médicale » vient de décrire le mécanisme de réparation de l’ADN de la plus résistante des bactéries : Deinococcus radiodurans. Cet organisme, surnommé par M. Radman « Conan la bactérie », survit, entre autres, aux radiations, à la déshydratation extrême, aux produits chimiques toxiques, et aux autres agents qui endommagent l’ADN. C’est en 1956 qu’elle fut découverte vivante dans les conserves de viande après le traitement de « choc » que constitue la stérilisation par rayonnement gamma.
Exposé à des radiations très importantes, l’ADN de la bactérie se dégrade en centaines de fragments et les chromosomes sont littéralement pulvérisés.

Pourtant, en seulement quelques heures, D. radiodurans réussit à reconstituer
entièrement son génome. Après avoir élucidé le mécanisme de réparation de l’ADN, les chercheurs se sont penchés sur les protéines. « Nous voulions savoir si cette bactérie a inventé un nouveau système de réparation de l'ADN ou si elle utilise un système connu mais
plus efficace », indique Miroslav Radman, professeur à l'Université Paris Descartes.

La réparation de l’ADN implique 4 types d’enzymes : les protéines homologues de RecA, créant des boucles appelées D-loop qui initient la réparation de l’ADN ; la polymérase I, enzyme dédiée à la réparation de l’ADN ; et la polymérase III consacrée à la réplication.
Les scientifiques ont donc testé des bactéries mutantes 19 mars 2009 ayant une déficience pour chaque enzyme. Les mutants déficients pour les deux enzymes RecA et RadA et pour la polymérase I voient leur réparation d’ADN abolie.

Ces mutants sont donc tous sensibles aux radiations puisqu’ils ne peuvent plus reconstituer leur patrimoine génétique. Pour tester l'implication de la polymérase III, les chercheurs ont dû créer des mutants thermosensibles pour ce gène, car les organismes meurent en l’absence de cette protéine. Ainsi, à 37°C, la polymérase III est inactivée et la réparation de l'ADN de la bactérie n'a pas lieu. Lorsque la température redescend, la réparation de l’ADN reprend, D. radiodurans survit.

Pour résumer, le mécanisme de réparation de l'ADN se fait en deux étapes.
L'initiation de la synthèse est possible grâce aux enzymes RecA et RadA, puis les polymérases I et III entrent en jeu et débutent la réparation et la réplication des fragments d'ADN endommagés. La deuxième phase de recombinaison génétique consiste à reconstituer les chromosomes circulaires de la cellule par « crossingover ». Une fois le génome restauré à l’identique, la synthèse des protéines est à nouveau opérationnelle : la cellule est vivante alors qu’on pouvait la considérer comme « cliniquement morte ».

Deinococcus radiodurans n'a donc pas inventé un nouveau système de réparation de l’ADN pour survivre à des conditions extrêmes, mais elle utilise les enzymes connues et communes à tous les organismes. Il s'agit du système de réparation le plus efficace mais aussi le plus précis car il n'y a pas d'augmentation du nombre de mutations après réparation de l’ADN irradié.

C’est grâce à ce processus que cettebactérie détient le « record de résistance » notamment à des doses de radiations 1000 fois supérieures à la dose mortelle pour l’homme.[/quote]

Publication "Recombination and Replication in DNA Repair of Heavily Irradiated Deinococcus
radiodurans" toujours université de Descartes Paris !

si les enzymes sont communs pourquoi les cellules humaines ne ce réscussite pas?...avec une cellule hepatique il suffis qu'elle reste à sec pendant 5 min pour qu'elle meurt alors que D R préserve son organisme et diminue "affreusement" l'activité métabolique qui nécéssite de l'eau à des niveau tellement bas qu'elle reste en vie même à 60°C au sahara...pour elle c'est l'equivalent du printemps chez l'humain !!...

a-t-on trouver la séquence du gène résponsable de l'activité des enzymes RecA et RadA à mort clinique?...ils doivent être très solide!

je vous remercie pour l'aide...mais s'il vous plait continuez à m'aider...c'est un sujet d'un exposé que je mène avec un ami...je cherche sur internet...et je compte sur vous.

Quand est ce que tu dois le remettre ? *Perso' j'aimerai pouvoir chercher de mon côté aussi seulement là j'suis un peu prise -_-"*

je dois le remettre le 1ier mars 2010...

Ramzi a écrit:

je dois le remettre le 1ier mars 2010...

Dans ce cas, on a encore un peu de temps ^^. Seulement va falloir aussi que tu nous montre ce que tu as trouvé de ton côté histoire de nous épargner de faire la même chose ... Sinon j'suis un peu curieuse *Désolée* mais c'est quel module ? MTT ?

Me revoilà donc !

C’est très intéressant que de s’informer sur cette bactérie là, j’avoue que j’ai pris un plaisir fou à lire certains articles et des commentaires de ‘’ouf’’ là-dessus xD

Il va me falloir lire attentivement, histoire d’éviter un copier-coller brut qui contiendrait encore et encore certains mêmes détails alors que tu cherches plutôt à comprendre le mécanisme plus en détail si j’ai bien compris (D’ailleurs c’est mon cas aussi ^^) ceci dit ce n’est pas facile de mettre la main sur de telles détails étant donné que c’est un travail de chercheurs qui ne soit pas à la portée de tous hélas, ce qui explique pourquoi j’tombe tout le temps sur les mêmes choses ... bref !

« La question que je me pose moi en dehors du fait de vouloir comprendre ce mécanisme là ou ce qui la caractérise, c’est comment peut-on la détruire ? »

J’sais pas si l’on pourrait se référer à tout ce que l’on pourrait lire dans des articles via le net cependant ça revient souvent cette question concernant son origine ? Selon les scientifiques (Du moins ce que j’ai pu lire) elle ne pourrait pas être terrestre -_-. (Pas faux ! Du moins un peu logique)

D’autre part j’aurai aimé mettre la main sur une systématique complète, ça viendra peut être car il est nécessaire pour un travail d’en faire part ‘Ramzi’

Sur ce : Je te colle un autre texte qui selon moi contient encore d’autre détail et je te laisse le soin de sélectionner ceux qui t’intéresse ! Le texte, je l’ai lu sur un espace Géo-Paléontologie-Biologie ^^.

GAIA a écrit:

Décryptage du génôme de Deinococcus Radiodurans

Cette bactérie est étonnante à plus d'un titre car elle présente une incroyable résistance à des doses massives de radiations, à l' oxydation, à la déshydratation et des conditions extrêmes et peut réparer son ADN en quelques heures.

Elle a été trouvée dans des aliments irradiés et identifié par Arthur W. Anderson (Station d' Expérimentation Agricole de l' Orégon à Corvallis) en 1956.

Deinococcus Radiodurans est un don pour l'environnement car elle peut nettoyer les sites contaminés par la radioactivité et présente une résistance aux radiations ionisantes et ultraviolets, respectivement 220 fois + importantes que celles d' Escherichia coli ou colibacille présente dans les intestins des hommes et des animaux (régne Bactéria).

Alors, quel est son secret ?

Deinococcus Radiodurans possède sur elle une trousse de secours de premier ordre et, suivant son environnement et les conditions qu'elle rencontre sort le scalpel et l'artillerie.

Après avoir subi des ruptures de ses brins d' ADN, elle les répare par excision des nucléotides, des bases, des mauvais appariements ou recombine sa double-hélice de son ADN en seulement 24 heures.

Elle possède 23 gènes de la Famille NUDIX, des enzymes aptes à limiter les mutations en hydrolysant les produits mutagènes du métabolisme des nucléotides.

Quand elle ne peut pas réparer les nucléotides, elle décide de les expulser par un mécanisme de transport extra-cellulaire unique en son genre.

Dans des conditions extrêmes de survie, elle génère de nouvelles molécules et se fournit à elle-même des sources d' énergie alternatives (résistance au chaud des déserts, au froid de l' Antarctique).

Elle a une source d' énergie cellulaire souvent utilisée lorsque les autres sources de carbone s' épuisent.

Rien ne vient à bout de Deinococcus Radiodurans : ionisation, ultraviolets, péroxyde d' oxygène, dessèchement, famine.

Sa cellule est constituée de 4 molécules circulaires dont 2 chromosomes, 1 mégaplasmide et 1 plasmide. DR dans la réparation de son ADN dispose d'une protéine RecA. Pendant la réparation, les activités de la cellule sont interrompues. DR supporte 150 cassures du double brin par chromosome alors qu' Escherichia coli ne peut en supporter que 2 ou 3.

Sa première ligne de défense est constituée d' inhibiteurs de radicaux libres (responsables des dommages provoqués par les ultra-violets ou l'ionisation). Des inhibiteurs beaucoup plus sensibles aux radiations ionisantes que celles d' autres organismes.

Les chercheurs s'interrogent. Deinococcus Radiodurans pourrait provenir de MARS amenée dans des météorites ou des projections d' astéroïdes dans l' Espace.

La vie est apparue sur Terre il y a environ 3,8 milliards d' années et les scientifiques pensent que la bactérie n' a pas eu assez de temps pour que sa résistance à la radioactivité ait été acquise par une évolution naturelle sur Terre.

Des études prouvent qu'une météorite peut entrer dans l' atmosphère de la Terre sans que "son coeur" ou centre matériel intérieur devienne chaud.
"La température à l' intérieur de l' atmosphère pourrait permettre à la vie de persister et de voyager vers la Terre depuis Mars" exit Biologiste Baruch Blumberg, Prix Nobel, Directeur de l' Institut d' Astrobiologie de la NASA).

Les autres bactéries résistantes aux rayonnements et à la déshydratation développent des "capsules dures" appelées "spores", pas notre ami le Deinococcus Radiodurans.

Sur MARS, la dose de radioactivité peut être acquise en quelques 100.000 années, les niveaux de radiations sont plus élevés, pas sur la Terre.

L' oscillation de l' axe de rotation de Mars permettrait à cette bactérie de rester en sommeil pour qu'elle accumule de telles doses.

Deinococcus Radiodurans est l'un des microbes les plus anciens de la Terre résistant à une si grande palette de conditions extrêmes dans toutes sortes de milieux où ces conditions n' existent pas du tout.

Deinococcus Radiodurans n' en fini pas d' étonner et elle figure au Livre Guinness des Records.

J'ai préféré mettre le nom de l'auteur de ce petit résumé, histoire de m'épargner où cas où xD. J'ai pas voulu non plu modifié le texte laissant juste ce qui est nouveau tel que la description de la complexité de son matériel génétique et son procédé de protection et réparation ^^.