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Obama soutient le développement de voitures électriques



Au cours d’un discours tenu à l’Edison Electric Vehicle Tech Center de
Pomona en Californie, BHO a expliqué les détails de son plan et qui
recevra de l’argent pour aider à mettre un million de voitures hybrides
rechargeables sur prises d’ici 2015.
Voici en quoi consiste ce plan:

* Le ministère américain de l’énergie propose jusqu’à 1,5 milliards de
dollars de subventions aux fabricants basés aux États-Unis pour
produire des batteries et composants à haut rendement.

* Le ministère américain de l’énergie propose jusqu’à 500 millions de
dollars de subventions aux fabricants basés aux États-Unis pour
produire les autres composants nécessaires aux voitures électriques,
tels que les moteurs électriques et autres composants.

* Le ministère américain de l’énergie propose jusqu’à 400 millions de
dollars de subventions pour faire la démonstration et l’évaluation de
systèmes hybrides prêts à brancher et d’autres concepts
d’infrastructures électriques, comme des stations de rechargement pour
les camions et pour la formation de techniciens capables de construire
et de réparer des véhicules électriques.

Ces quelques milliards ne sont qu’une goutte d’eau dans les dépenses
faramineuses engagées par les États-Unis (ainsi que les autres pays)
pour juguler les effets de la crise financière et de ses conséquences
sur l’économie réelle, mais c’est toujours ça de pris pour faire
évoluer l’automobile vers le siècle actuel.

Tata Nano : un tirage au sort pour les 100.000 premiers acheteurs !

C'est donc aujourd'hui que Ratan Tata,
président du conglomérat Tata, a lancé à Mumbai (Bombay) sa Nano, la
voiture la moins chère du monde. Pour le marché indien, cette petite
citadine est en effet proposée à 100.000 roupies, soit environ 1500
euros.



Ratan Tata a avoué avoir eu l'idée de cette voiture low cost en
regardant ses compatriotes. "J'ai vu un jour un homme sur une mobylette
avec son fils à l'avant et sa femme assise à l'arrière portant leur
bébé. Je me suis dit alors qu'on devait pouvoir concevoir pour cet
famille un petit véhicule fiable pour tous les temps."

Et voilà donc la Tata Nano qui arrive sur le marché indien ; une
citadine sans prétention : 3m10 de long, un moteur 2-cylindres de 624cc
et une vitesse de pointe de 105km/h pour une consommation annoncée de
4,2 litres d'essence aux 100km.



En Inde, la Nano est déjà victime de son succès. Si elle ne sera
disponible en concession que début avril, le site internet de la marque
a déjà enregistré près de 30 millions de connexions depuis sa
présentation en janvier 2008.

Bref,la petite fait des ravages à tel point que Tata a annoncé
aujourd'hui vouloir vendre les 100.000 premiers exemplaires de la Nano
par tirage au sort. Les formulaires d'inscription pour cette loterie
sont à remplir dans près de 1000 villes du pays et c'est un ordinateur
qui se chargera d'effectuer le tirage.

D'après les prévisions du constructeur, 500.000 acheteurs potentiels
sont déjà recensés, ce qui au rythme actuel de la production devrait
signifier un délai d'attente de 3 ans pour les satisfaire. Aujourd'hui,
Tata ne peut produire que 50.000 véhicules/an. Une deuxième usine en
construction devrait permettre dès l'an prochain de porter la
production à 350.000 véhicules/an.

3 coloris sont proposés dès le lancement ainsi que 3 niveaux de
finition : Standard, CX et LX. Il va sans dire que le modèle de base
est très dépouillé, pas de vitres électriques, pas de direction
assistée ni d'air conditionné. Chauffage et air conditionné sont
disponibles sur le deuxième niveau de finition alors que la
condamnation centrale des portes et les vitres électriques arrivent sur
la version LX.

Si la Nano s'annonce déjà comme un réel succès en Inde, pas sûr qu'elle
suffise à renflouer les caisses du constructeur. Le géant indien Tata
accuse aussi le contre-coup de la crise et doit surtout rembourser une
emprunt de près d'1,5 milliard d'Euros qui lui a permis d'acheter
Jaguar et Land Rover à Ford.

D'après les experts, il faudra entre 5 et 6 ans avant que Tata ne
dégage de profits avec sa Nano. A moins que la Tata Nano Europa, dont
la sortie est prévue en 2010 ou 2011 sur le Vieux Continent, ne soit
aussi un succès fulgurant.

Sans doute proposée autour des 5000 euros sur nos marchés (lire notre
article ci-dessus et voir notre vidéo sur le Salon de Genève 2009), la
Nano aura sans doute perdu son atout principal, un prix canon. En tout
cas l'industrie auto, qui n'avait pas vu venir le succès de la Logan,
va à coup sûr suivre l'évolution de cette Nano de très près.

la Clio Campus produite à nouveau en France

Annoncée par le secrétaire d'État à
l'Industrie Luc Chatel sur Europe 1 et confirmée par Renault,
l'information rassurera les salariés de l'usine de Flins (Yvelines) :
la Clio 2 -Campus- revient sur le site de production français.



La marque au Losange a en effet décidé de "relocaliser" sa citadine
jusqu'alors produite à Novo Mesto, en Slovénie. La hausse de la demande
de ce véhicule, suite aux primes à la casse, aurait saturé la chaine
slovène qui produit également la Twingo 2.

Cette décision permettra donc à l'usine européenne de se concentrer sur
cet unique modèle tout en fournissant du travail aux ouvriers français.

Au total 8.000 exemplaires de la Clio Campus sortiraient de Flins entre
juin et octobre, créant au passage 400 nouveaux emplois. Renault
proposera aussi aux salariés des autres sites de pourvoir
temporairement ces postes.

Si cette mesure est une bonne nouvelle pour le secteur et montre que
Renault tient ses engagements pour obtenir les crédits du plan de
relance, il ne faut pas croire que nous soyons sortis de la crise.

La prime à la casse joue un rôle de levier certes, mais le public ne
goûte plus trop les nouveaux modèles et se concentre sur les Clio
Campus et autres Peugeot 206 +, ce qui ne favorise pas la
démocratisation de voitures réellement novatrices

Volkswagen Golf 6 GTD

Régulièrement, Volkswagen sort de ses
cartons l'un de ses sigles historiques. C'est le cas du blason GTD,
éteint depuis la Golf 2, et qui renaît officiellement de ses cendres
sur la Golf 6. Variante diéselisée de la GTI, elle hérite du 2.0 TDI de
170 ch converti à la rampe commune.

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N'allez pas pourtant imaginer que la Golf GTD constitue une réelle
nouveauté au sein de la gamme Volkswagen. La cinquième génération de
compacte possédait déjà une telle version... plus connue sous
l'appellation GT TDI (lire notre Essai).

Par rapport à cette dernière, la Golf GTD s'inspire davantage de la
version GTI, comme c'était déjà le cas jadis sur les deux premières
générations de Golf. Cette similitude s'exprime davantage dans
l'habitacle, qui reprend les thèmes chers à la GTI (sellerie à carreaux
"Interlagos", volant sport à méplat.. badgé GTD), que sur le plan
esthétique, moins affirmé que la sportive essence.

Sous le capot, à l'instar de la toute nouvelle Golf 6 GTI qui se
"contente" de seulement 210 ch bien loin de certaines rivales (Ford
Focus RS, Mazda3 MPS et même Renault Mégane RS), la Golf GTD ne fait
pas dans la surenchère mécanique.

Si elle constitue désormais l'offre Diesel la plus puissante de la
compacte de Wolfsburg, les 170 ch de son 2.0 TDI n'ont rien
d'exceptionnel. Pour autant, gageons qu'ils devraient obtenir un
certain succès auprès d'une clientèle pragmatique mais avide de
sensations.

Par rapport à l'ancienne mouture de la version GT TDI, ce bloc troque
la technologie des injecteurs-pompes pour celle, beaucoup plus moderne,
de la rampe commune. Et les performances sont à la hauteur des
espérances : la Golf GTD avale le 0 à 100 km/h en 8,1 s et s'offre une
V-Max de 222 km/h. Des chiffres que ne renierait pas la version GTI...
mais qui se conjuguent ici avec une frugalité de tout premier ordre. La
consommation (cycle mixte) est annoncée à 5,3 l/100 km, tandis que les
émissions de CO2 n'excèdent pas les 139 g/km.

Le beurre et l'argent du beurre en quelque sorte... Quant aux faveurs
de la crémière —comprenez les tarifs—, il faudra attendre quelque peu
pour les connaître, mais gageons que la note devrait être assez salée.

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